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Sébastien Mahon

La nature s’observe de tout point et offre à chaque fois une invitation vers des lieux, mais aussi vers un état. 

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Mon regard sur la région s’est transformé avec le temps, et il m’est apparu une nouvelle écriture du vivant. Elle s’est révélée avec le papier de riz. J’ai réuni ici quelques pièces telles que des « kakejiko » ( kakémono) et d’autres formats issus du travail initial autour de ce sujet que je poursuis, au lavis de couleur, sur un savoir faire propre à ce support (marouflage).

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En y travaillant, j’ai rapproché l’éclat de l’encre et celui d’un signe sur ce mélange de tropisme et d’entropie. Le pin (pinus pinastre) s’est imposé comme principal sujet, par sa raideur ou ses torsions animales, ses turpitudes, ses incantations célestes. Sa danse qu’on devine d’un invisible et infini ralenti. 

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En observant ce lien avec le littoral, la lisière de la forêt, la culture de l’arbre ou sa désobéissance sauvage primitive, je me suis laissé prendre par la poésie de ce réel hypnotique.

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Alignant mon équilibre sur sa gravité, vacillant sur ses hauteurs, face à notre même astre, aveuglé par le blanc du papier, l’espace se révèle, en contraste et valeur. 

Avec des pigments colorés, sombres, en jouant de l’eau et de l’air, de fragments et nuées chaotiques, j’entrevois dans cette métaphysique, un écho au cosmos.

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La tête inclinée, renversée. En dessous et devant tout « ce peut-être et ce doit-être ». Comme un nouveau-né, je me retrouve à ignorer tout de ce monde, et m’en sentir alors, d’autant plus heureux.

 

 

 J’ai réuni au Petit Atelier, quelques pièces telles que des formats «kakejiko» et autres formats témoignant de ma correspondance avec ce vivant. Ce travail que je poursuis au lavis de couleur, sur un savoir faire propre au papier de riz (marouflage), fait suite à une première série que j’ai commencé au cours de mon retour de Chine.

  *toutes ses œuvres de Sebastien Mahon ont été vendues
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